Standard de race
Chien de Perdrix de Drente
Standard FCI
N° 224 / 04.06.2003
Nom depuis mi-2006;
auparavant: Epagneul Hollandais de Drente, Epagneul à Perdrix de Drente ou
aussi Epagneul Hollandais à Perdrix de Drente.
Bref aperçu historique:
Cette race s’est
développée au cours du 16ème siècle à partir de chiens qui
provenaient d’Espagne en passant par la France, et qu’on appelait "Spioenen"
ou "Spaniolen". Aux Pays-Bas, on leur donna le nom de "Patrijshond",
c’est-à-dire "chien de perdrix". Dans l’est du pays, surtout dans la
province de Drenthe, ces chiens furent élevés en race pure sans aucun
mélange avec d’autres races étrangères comme ce fut le cas ailleurs. Le 15
mai 1943 la race fut officiellement reconnue par le Raad van Beheer op
Kynologisch Gebied in Nederland. Ce projet fut vivement encouragé par la
Baronne van Hardenbroek et par Messieurs van Heek junior et Quartero. Cette
race est apparentée au "Petit Münsterländer" (Petit épagneul de Münster) et
à l’épagneul français. Le 5 juin 1948 le club de race responsable fut crée
sous le nom de "Nederlandse Vereniging de Drentsche Patrijshond".
Aspect
général:
Chien bien proportionné, à la
musculature sèche, pur dans ses lignes. Son corps révèle la puissance et
aussi la capacité de courir à la vitesse qui convient à un chien de chasse.
Son museau, en forme de coin, est de longueur légèrement inférieure à celle
du crâne. Les lèvres sont assez sèches et non pendantes. Son corps, de
longueur légèrement supérieure à la hauteur au garrot est donc de forme
légèrement allongée.
Bien que le pelage ne soit pas
réellement long sur le corps, il donne l’impression d’être long à cause des
oreilles bien fournies, du poil quelque peu plus abondant au cou et à la
poitrine, des franges aux membres antérieurs et postérieurs et à cause de la
queue touffue et abondamment fournie de tous côtés.
Comportement / Caractère:
Chien idéal pour la chasse en
terrains variés. Il chasse en restant à portée de fusil. Conserver le
contact avec le chasseur est apparemment chez lui une qualité innée. Un
trait caractéristique chez de nombreux chiens de cette race est que, pendant
la quête, la queue décrit un mouvement circulaire, surtout lorsque le chien
a connaissance des émanations du gibier. Lorsqu’il est près du gibier, le
chien attend que le chasseur s’approche et lorsque celui-ci tarde, il tourne
la tête pour le chercher des yeux. Ses facultés d’adaptation font qu’il est
capable de chasser toutes sortes de gibier en plaine et au marais. En outre,
c’est un bon rapporteur et il excelle à retrouver le gibier perdu. Ces
caractéristiques sont innées. En conséquence, il n’a pas besoin d’un long
dressage. En raison de la douceur de son caractère, les méthodes
coercitives de dressage ne sont pas indiquées. Ce chien est fidèle et
intelligent, ce qui, combiné avec une bonne éducation et un bon dressage,
fait de lui un chien de famille très estimé de même qu’un compagnon précieux
pour le chasseur.
Tête:
Region cranienne:
Crâne : Assez large et très
légèrement bombé. Sur la ligne médiane un sillon presque imperceptible va
du stop peu marqué jusqu'au milieu du crâne en direction de la protubérance
occipitale modérément développée.
Stop : Vu de face et de
profil, la dépression fronto-nasale est graduelle, les joues se fondant sans
heurt dans la face. Les arcades sourcilières sont bien développées.
Région faciale:
Truffe: La
truffe, bien développée, est de couleur marron. Les narines sont largement
ouvertes.
Museau: En
forme de coin tronqué et légèrement plus court que le crâne, sans aucune
dépression sous les yeux. Le chanfrein est large, ni concave ni convexe ;
une très légère courbure vers le haut derrière la truffe est admise. Un
chanfrein busqué est un grave défaut (« nez romain »).
Lèvres:
Assez minces, bien jointives.
Mâchoires/dents:
Denture forte, articulé en ciseaux bien régulier.
Joues:
Modérément développées.
Yeux: Bien
séparés l’un de l’autre, ni saillants, ni profondément enchâssés dans les
orbites, ils sont placés de manière à être bien protégés. De grandeur
moyenne et de forme ovale, ils expriment l’intelligence du chien de chasse
et la gentillesse. On recherche des yeux de couleur ambre, donc ni foncés,
ni clairs comme les yeux d’oiseaux de proie. Les paupières épousent bien la
forme du globe oculaire.
Oreilles:
Pas lourdes, attachées haut, dès leur point d’attache elles tombent bien
accolées à la tête sans former de plis ; tirées vers l’avant, il ne manque
en longueur que trois doigts environ pour qu’elles atteignent l’extrémité de
la truffe. Larges à l’attache, elles finissent en pointe emoussée. Le poil
abondant, long et, de préférence, ondulé des oreilles n’est pas frisé ; le
bord de l’intérieur du pavillon de l’oreille présente également des franges
bien fournies.
Quand le chien est attentif, les
oreilles se tournent vers l’avant et se relèvent. Vue de face, l’oreille
forme alors un triangle et le pli est situé plus haut que le milieu du
pavillon. Les oreilles sont mobiles et expriment différentes dispositions.
Cou:
Fort, de longueur moyenne, plutôt
court que long ; il forme une ligne ininterrompue entre la tête et le tronc.
Un cou plus long et d’aspect plus élégant mais manquant de force est un
défaut. La présence de fanon ou de peau lâche au niveau du cou nuit à
l’aspect de ce chien aux muscles secs et aux lignes pures et constitue donc
un défaut.
Corps:
Ligne du dessus
: Le cou de longueur moyenne forme avec le dos droit et le rein une ligne
harmonieuse qui aboutit à la croupe légèrement inclinée.
Dos
: Droit, de longueur moyenne, pas trop court ; grâce à l’avant-main et
l’arrière-main bien angulés, il donne l’impression d’être étiré.
Rein
: Solidement musclé.
Croupe
: Longue et large, légèrement inclinée.
Poitrine
: Bien descendue, elle atteint le niveau du coude ; vue de devant, elle est
assez large. Les membres antérieurs ne doivent pas être gênés par la
courbure exagérée des premières côtes. Une cage thoracique étroite et ne
descendant pas jusqu’aux coudes est un défaut très grave. La cage thoracique
est longue et les dernières côtes sont également bien développées et bien
cintrées. Les côtes ne sont ni plates, ni en tonneau.
Ligne du dessous
: Peu remontée.
Queue:
Attachée assez haut ; en longueur
elle atteint la pointe du jarret. La première moitié est tombante et
l’extrémité présente une légère courbe dirigée vers le haut ; en action, la
queue est portée à l’horizontale, avec à son extrémité, une légère courbure
vers le haut. Elle n’est jamais portée sur le dos. A l’exception de sa
base, la queue est abondamment fournie de tous côtés. Les franges
deviennent moins longues à son extrémité.
Membres:
Membres anteérieurs:
Epaules et bras
: Omoplate longue, oblique, bien inclinée. Bras inclinés
vers l’arrière, bien articulés avec l’épaule. Vu de face, ou de profil, la
partie antérieure de la poitrine est bien cernée par les épaules et les
bras, formant ainsi un tout.
Coudes
: Bien placés contre la paroi thoracique, tournés ni en dedans ni en dehors,
de sorte qu’il n’y ait aucune gêne dans le mouvement.
Avant-bras
: Droits et bien musclés.
Carpes
: Solides, bonne ossature.
Métacarpes
: Tournés ni en dedans ni en dehors, légèrement inclinés.
Pieds antérieurs :
De forme ovale ou ronde, avec des doigts serrés, cambrés et forts ; les
coussinets sont fermes.
Membres
postérieurs:
Bien développés, larges et bien musclés.
Cuisses et jambes
: Les os du bassin, de la cuisse et de la jambe présentent de
bonnes angulations entre eux. Les membres postérieurs, vus de derrière, ne
sont ni trop serrés ni trop écartés ; ils sont absolument verticaux.
Jarrets
: Bien descendus.
Métatarses
: Courts, tournés ni en dedans ni en dehors.
Pieds postérieurs :
Comme les antérieurs.
Allures:
Allures couvrant bien le terrain,
harmonieuses avec une bonne poussée de l’arrière ; au trot, les membres ne
doivent ni faucher ni serrer ; il ne doit pas avoir de roulis dans le
mouvement. Les coudes et les jarrets ne sont pas déviés vers l’extérieur.
Les membres ont tendance à converger vers un plan médian (piste unique -
"single tracking").
Robe:
POIL
: Pelage dense qui couvre bien le corps. Il n’est pas bouclé. Le poil
n’est pas vraiment long, mais comme, par endroits, il est plus long, le
chien, dans son ensemble, donne l’impression d’avoir le poil long. Au cou
et au poitrail, le poil est plus long. Aux oreilles, le poil est long et de
préférence ondulé. Les oreilles, les faces postérieures des membres
antérieurs et postérieurs, l’arrière des cuisses présentent des franges.
Poil de préférence ondulé sur le dessus du corps et la queue. A l’exception
de sa base, la queue est abondamment fournie de poils longs de tous côtés.
Ces poils deviennent graduellement plus courts vers l’extrémité.
Couleur:
Robe blanche avec des plages
marron, mouchetée ou non.
Les robes présentant un mélange de poils marron et de poils blancs, avec ou
sans marques, sont moins recherchées de même que les robes à manteau. Les
oreilles sont marron, comme le poil autour des yeux.
Taille:
Hauteur au garrot : Mâles :
58 à 63 cm.
Femelles : 55 à
60 cm.
Un dépassement d’un ou deux
centimètres est acceptable si le chien reste bien proportionné.
Défauts:
Tout écart par rapport à ce qui
précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de
sa gravité.
Tout chien présentant de façon
évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B.
: Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement
descendus dans le scrotum.
en tête
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DerniÀre mise ´ jour:
04/12/06 09:12:18 -0500
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